Au XIXème siècle, c’est le paradis pour les capitalistes, l’enfer pour les ouvrières et ouvriers. En 1866, les syndicats sont enfin autorisés. Mais l’exercice du droit de grève reste punissable. 𝗟𝗲 𝟮𝟰 𝗺𝗮𝗶 𝟭𝟵𝟮𝟭, 𝗶𝗹 𝘆 𝗮 𝘁𝗼𝘂𝘁 𝗷𝘂𝘀𝘁𝗲 𝟭𝟬𝟬 𝗮𝗻𝘀, 𝗹’𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗹𝗲 𝟯𝟭𝟬 𝗱𝘂 𝗖𝗼𝗱𝗲 𝗽𝗲́𝗻𝗮𝗹 𝗲𝘀𝘁 𝗮𝗯𝗿𝗼𝗴𝗲́. 𝗙𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗴𝗿𝗲̀𝘃𝗲 𝗱𝗲𝘃𝗶𝗲𝗻𝘁 𝘂𝗻 𝗱𝗿𝗼𝗶𝘁 !![]()
Pourtant, aujourd’hui encore, les atteintes aux libertés syndicales sont nombreuses : 𝗰𝗿𝗶𝗺𝗶𝗻𝗮𝗹𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝘀𝘆𝗻𝗱𝗶𝗰𝗮𝗹𝗶𝘀𝘁𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗺𝗼𝘂𝘃𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀 𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝘂𝘅, 𝗮𝘁𝘁𝗲𝗶𝗻𝘁𝗲𝘀 𝗮𝘂 𝗱𝗿𝗼𝗶𝘁 𝗱𝗲 𝗴𝗿𝗲̀𝘃𝗲, 𝗶𝗻𝘁𝗶𝗺𝗶𝗱𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗲𝘁 𝗹𝗶𝗰𝗲𝗻𝗰𝗶𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗱𝗲́𝗹𝗲́𝗴𝘂𝗲́.𝗲.𝘀, 𝘀𝗮𝗯𝗼𝘁𝗮𝗴𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗻𝗰𝗲𝗿𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝗹𝗲… Autre exemple au cœur de l’actualité : la loi de 1996 sur « la sauvegarde de la compétitivité » qui limite les augmentations salariales. A tel point que, depuis 10 ans, le salaire minimum n’a plus augmenté… Comme au XIXème siècle, une aubaine pour le patronat, l’injustice pour les travailleuses et les travailleurs !
𝗔𝗹𝗼𝗿𝘀, 𝗮𝘂𝗷𝗼𝘂𝗿𝗱’𝗵𝘂𝗶 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲 𝗵𝗶𝗲𝗿, 𝗿𝗲𝗻𝗳𝗼𝗿𝗰̧𝗼𝗻𝘀 𝗻𝗼𝘀 𝗹𝘂𝘁𝘁𝗲𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝗻𝗼𝘂𝘃𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗻𝗾𝘂𝗲̂𝘁𝗲𝘀 𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝗹𝗲𝘀 𝗮𝘂 𝗯𝗲́𝗻𝗲́𝗳𝗶𝗰𝗲 𝗱𝗲 𝘁𝗼𝘂𝘁𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝘁𝗼𝘂𝘀 :